Sommaire:
Le coût environnemental de l’expansion de la FIFA
Introduction
Pendant la préparation de la Coupe du monde 2022 au Qatar, BBC Sport a examiné si le tournoi serait neutre en carbone.
Des profits record, mais à quel coût pour la planète ?
La Fifa a annoncé des revenus record de plus de 7,6 milliards de dollars (6,3 milliards d’euros) et des plans d’expansion et de croissance supplémentaires. Mais ces profits records pourraient-ils avoir un impact sur la durabilité de la planète ?
Les plans d’expansion de la Fifa
- Extension confirmée de la coupe du monde des clubs messieurs de sept équipes à 32
- Augmentation du nombre d’équipes de la Coupe du monde masculine de 32 à 48 et une mise en scène à travers un continent en 2026
- Augmentation du nombre d’équipes de la Coupe du monde féminine de 24 à 32
- Hébergement d’un tout nouveau tournoi de qualification de la Coupe du monde féminine pour 10 équipes en Nouvelle-Zélande
- Prévision d’une nouvelle Coupe du monde féminine des clubs
La question de la neutralité carbone remise en cause
Les experts affirment que l’affirmation de la Fifa selon laquelle la Coupe du monde au Qatar sera neutre en carbone est trompeuse et dangereuse. De plus, les plans d’expansion de la Fifa vont à l’encontre de sa stratégie environnementale qui vise à réduire les émissions d’ici 2030 et à atteindre zéro émission nette d’ici 2040.
L’impact des supporters sur l’empreinte carbone
La majorité de l’empreinte carbone du sport provient des voyages des supporters. Avec l’augmentation du nombre d’équipes et de tournois, cela signifie plus de fans qui voyagent, ce qui augmente considérablement l’empreinte carbone du football.
Les critiques des joueurs et joueuses de football
Les joueurs de football eux-mêmes, tels que David Wheeler des Wycombe Wanderers, mettent en doute la logistique des tournois élargis et remettent en question la qualité des matchs. Ils estiment que le football doit prendre des mesures pour réduire son impact sur le climat.
L’appel à une approche plus durable
Des voix dans le monde du football, comme celles de la défenseuse irlandaise Diane Caldwell et de l’attaquante néo-zélandaise Katie Rood, appellent à une réévaluation des priorités de la Fifa. Elles demandent au football de faire preuve de responsabilité envers l’environnement et de mettre en place des tournois plus petits et plus locaux.
Conclusion
La Fifa doit trouver un équilibre entre les profits générés par les tournois et la durabilité de la planète. En faisant preuve de responsabilité et en mettant en place des mesures pour réduire l’empreinte carbone du football, elle peut avoir un impact positif sur des milliards de fans à travers le monde.
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