Sommaire:
Un match décevant entre l’OM et le LOSC
Points forts et points faibles des deux équipes
Nabil Bentaleb, le joueur clé
Dans un match avec un niveau technique assez faible, Nabil Bentaleb s’est démarqué par sa supériorité sur le terrain, contrastant avec les autres joueurs. Le milieu de terrain algérien de 28 ans a été le moteur des offensives du LOSC en organisant le jeu de son équipe lors des phases de possession basse, en réalisant des passes courtes pour sortir son équipe du pressing marseillais, ainsi que des longs ballons précis vers les ailes. Avec seulement 11 ballons perdus sur 80 touches, Bentaleb a impressionné par sa qualité technique et son efficacité. De plus, il a montré un grand engagement physique en harcelant les joueurs marseillais et en remportant plusieurs duels (4). Dans un match pauvre en actions offensives, cela a suffi pour faire de Nabil Bentaleb le joueur le plus précieux de ce triste match nul 0-0.
Kondogbia, le dominateur
Le joueur marseillais Geoffrey Kondogbia a été moins dominant que l’Algérien Nabil Bentaleb, principalement en raison d’une possession de balle inférieure pour Marseille (46% contre 54%). Malgré cela, l’ancien joueur de l’Inter Milan et de l’Atlético Madrid a montré sa puissance physique en remportant 6 duels sur 12, et a également dynamisé le jeu offensif de son équipe en réalisant des passes en diagonale et en trouvant souvent Renan Lodi sur de longs ballons. Bien que ces actions n’aient pas abouti à grand-chose en raison du faible nombre de tirs de l’OM et de la bonne défense contre les hors-jeu des Lillois, Kondogbia a été le joueur le plus dangereux côté marseillais grâce à sa vision du jeu, même s’il a raté une tête sur corner en fin de match (87ᵉ minute).
Les Points faibles d’OM-LOSC
Aubameyang, l’ombre
Que dire de Pierre-Emerick Aubameyang après ce match ? Rarement trouvé par ses coéquipiers (seulement 17 ballons touchés en 77 minutes de jeu), le joueur gabonais n’a pas été particulièrement actif. Son manque de vivacité et ses rares déplacements sur l’aile gauche n’ont pas fait la différence. Dominé physiquement par les défenseurs lillois, ce qui était autrefois sa force (17ᵉ et 65ᵉ minute), Pierre-Emerick Aubameyang n’a tiré qu’une seule fois, hors cadre. Hué par les supporters lors de sa sortie du terrain, il a été remplacé par le Portugais Vitinha. Ces performances risquent de mettre en danger la place de titulaire d’Aubameyang, tandis que Vitinha, bien que moins technique, a montré plus d’engagement et d’énergie en 15 minutes de jeu.
LOSC, une maîtrise sans danger
Est-il possible de gagner un match sans mettre en danger la défense adverse ? La réponse est claire pour le LOSC ce soir : non. Malgré une domination dans la possession, Lille n’a pas réussi à se montrer réellement dangereux en seconde période, en particulier lors des phases de transition mal conclues, notamment celle d’Adam Ounas après la 80ᵉ minute. Avec seulement 0,09 xG (chance de but) en première mi-temps et 0,30 sur l’ensemble du match, l’équipe de Paulo Fonseca ne pouvait pas espérer mieux, malgré les efforts d’Edon Zeghrova qui a été moins performant en seconde période. L’absence de joueurs de profondeur, à l’exception de l’entrée en fin de match de Jonathan David, a rendu le jeu du LOSC très stérile. Malgré une tentative de lob de Yusuf Yazici sur la barre transversale (14ᵉ minute) après une perte de balle de l’OM, l’équipe nordiste ne méritait pas de meilleur résultat qu’un match nul.
OM, des erreurs coupables
Pour un match supposé être un choc de la Ligue 1, cette rencontre a été marquée par un manque d’intensité et de précision technique, surtout du côté de l’OM. En première mi-temps, les Marseillais ont accumulé les erreurs techniques coupables. Ismaïla Sarr, bien qu’actif, a commis plusieurs erreurs dans ses passes décisives, notamment à la 8ᵉ et à la 34ᵉ minute, ainsi qu’en poussant trop loin son ballon lors d’une course dans la surface à la 39ᵉ minute. Renan Lodi, Pierre-Emerick Aubameyang et Amine Harit ont également commis des erreurs. Avec davantage de précision, l’OM aurait pu terminer le match avec les trois points, mais les joueurs marseillais, qui semblaient craindre de perdre le point du match nul dès la 70ᵉ minute, n’ont pas poussé vraiment pour prendre l’avantage en fin de match.
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